jeudi 15 décembre 2016

Je crois que j'ai réussi...


Cette semaine les étudiants du Master 1 et du Master 2 Management Du Sport de l'Université de Caen Normandie étaient en partiels. Vous en avez l'habitude, je publie ici les sujets pour le cours de marketing (M1) et Grands stades et Arenas (M2). 

Marketing M1

Au choix, traitez l’un des deux sujets suivants (2 heures)

Sujet 1

« Dans un espace de près de 300 m2, sur deux étages, la première boutique européenne de Jordan s'ouvre ce jeudi 24 novembre dans le quartier de Bastille à Paris. 

Après les ouvertures de magasins à Chicago, Toronto et Hong Kong, la marque Jordan - née de la collaboration entre l'ancien basketteur Michael Jordan et Nike - s'installe à Paris ce jeudi 24 novembre. En partenariat avec Foot Locker, Jordan Brand ouvre sa première boutique européenne au 12, rue du Faubourg-Saint-Antoine dans le 12e arrondissement parisien, à Bastille. Un choix logique pour la marque. " Il y a une vraie culture du basket-ball dans l'Hexagone. La France possède le plus grand nombre de licenciés en Europe et c'est également le plus grand pourvoyeur de joueurs européens en NBA", souligne Nike. Le point de vente baptisé "Jordan Bastille" est sur deux étages avec deux univers : l'un sportswear et le second est dédié à la performance. "L'idée de ce magasin est de rester sur l'humain et de se focaliser sur le service client", précise la marque.

source
Le Jordan Flight Lab permet aux fans de la marque de tester les dernières innovations de chaussures Jordan dans un environnement immersif soit la reconstitution d'un mini-terrain de basket. Grâce à des capteurs qui détectent les mouvements sur un écran télé, les clients peuvent tester le maintien ou le dynamisme des chaussures et voir si elles sont adaptées à leurs besoins, "avec les conseils avisés de vendeurs sportifs certifiés".

"Les visiteurs sont immergés dans l'univers performance de Jordan, avec un mur présentant des chaussures de sport de sport haute performance pour le basket-ball et le training", explique la marque. La légende de Michael Jordan est présentée à travers une illustration chronologique des chaussures emblématiques du joueur : de la Air Jordan I datant de 1985 à la Air Jordan XXXI lancée en 2016. La boutique regorge de références à la culture streetwear et du basket-ball, que la marque Jordan a contribué à façonner. Un écran tactile permet de retrouver l'histoire de chaque modèle.

Le service Atelier Jordan propose des créations disponibles exclusivement dans la boutique "Jordan Bastille". Un atelier de personnalisation payant - gravure et laser - permet de customiser un ensemble de chaussures et de vêtements. Le magasin possède également un atelier enfants. »

Source : [Retailoscope] Jordan ouvre sa première boutique européenne à Paris Publié par Dalila Bouaziz le 24 nov. E-marketing.fr

En quoi l’ouverture de cette boutique témoigne t-elle d’évolutions marketing récentes ? 


Sujet 2: 
« HUIT EQUIPES DE L1 ET DE L2 VONT COMMERCIALISER DES COFFRETS-CADEAUX QUI OFFRENT A LEURS SUPPORTERS DES MOMENTS EXCLUSIFS AVEC LEUR ÉQUIPE.

Peluches, bonnets, écharpes, tapis de souris, friandises, boules de pétanque... La liste des produits dérivés commercialisés par les clubs de foot français est un inventaire hétéroclite qui masque mal le retard global de la L 1 dans ce secteur. Le merchandising ne représente environ que 5% du chiffre d'affaires d'un club français moyen. Mais c'est du coup un potentiel de revenus important que les clubs cherchent à stimuler pour se mettre, à leur modeste échelle, sur la voie des cadors du secteur (Manchester United, Real Madrid...). Les boutiques de huit d'entre eux (Nantes, Lille, Rennes, Dijon, Clermont, Laval, Valenciennes et AC Ajaccio) vont ainsi bientôt accueillir un nouvel article au potentiel prometteur, Club Box.

Proposée par une petite société, Sport Inbox, lancée avec le concours de deux joueurs de foot, l'ancien Auxerrois Jean-Pascal Mignot et le Clermontois Ludovic Genest, ce concept de boites-cadeaux vise en fait à commercialiser des expériences de supporter exclusives (assister à un entrainement à huis clos, donner un coup d'envoi, s'asseoir sur le banc de touche durant un match, etc).

En apparence, la Club Box ressemble aux box déjà vendues par certains clubs. Mais son contenu comme sa philosophie diffèrent. Jusqu'ici, ces boites-cadeaux offraient des produits assez classiques (des places accompagnées de quelques produits dérivés supplémentaires). Là, il s'agit de proposer des cartes de collection luxueuses des joueurs d'une équipe assorties d'un accès à une plateforme de pronostics en ligne et de cartes de loterie offrant des lots moins communs. « L'objectif est de faire gagner des moments uniques aux gens, explique Jean- Pascal Mignot, qui a mis un terme à sa carrière la saison dernière. Ça fait partie d'un nouvel état d'esprit, où les clubs veulent générer une meilleure image et rapprocher les joueurs et les supporters.»

500000 € La valorisation de Sport Inbox, qui a pris le contrôle de la societé Fanager pour développer sa plate- forme de pronostics. 25 € Le prix de vente d'une club box en magasin. 42M€ Les recettes estimées du merchandising du PSG en 2015-2016, de loin le club de L1 le plus en avance dans le secteur. Des royalties plus une étude marketing des fans

Une recherche de proximité́ qui n'a rien d'ingénu. Les spécialistes du marketing appellent cela le « fan engagement », c'est-à-dire la façon d'impliquer davantage le supporter-consommateur auprès du club et des produits qu'il vend. Sport Inbox fournira ainsi aux clubs une étude marketing annuelle analysant le comportement de leurs fans, outre les royalties qu'il leur reversera sur chaque box vendue. «Il faut trouver de nouvelles manières de consommer, de toucher les millennials (nés entre le début des années 1980 et le début des années 2000), des gens qui sont plus dans le digital, analyse Christophe Rousseau, fondateur de Troisième Ligne, qui gère la distribution de produits dérivés de nombreux clubs de football (Nantes, Lille...) et de la Ligue nationale de rugby. Club Box, c'est une catégorie de produits différents, qui permet de raconter une histoire, de consommer autrement et de rendre également la marque club présente sur tous les points de vente.»

La Club Box, dont 20 000 exemplaires devraient être commercialisés dans un premier temps, a vocation à se vendre aussi bien dans les boutiques de club que dans les enseignes de grande distribution. Des contacts avancés avec d'autres clubs de L 1 (dont le PSG) sont déjà̀ engagés, ainsi qu'avec la Ligue de rugby et des discussions existent avec des clubs de foot anglais, espagnols, italiens et brésiliens. »

Source : « Comment draguer les fans en boite » par FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON L’Equipe - mardi 15 novembre 2016

Après avoir précisé en quoi ce produit semble répondre aux nouveaux besoins de fans, vous expliquerez s’il vous semble ou non opportun de commercialiser une club box.

Grands stades et Arenas M2

Au choix, traitez l’un des trois sujets suivants

Sujet 1 : 
« Stade flottant dans le ciel au gré des compétitions, toit transparent, structure végétalisée qui changerait de couleur au fil des saisons. Les architectes fourmillent d’idées pour imaginer les structures qui accueilleront les évènements sportifs de demain. L’exposition Stades d’hier à demain jusqu’au 7 mai 2017, au musée olympique de Lausanne consacre tout une partie à la vision futuriste ou utopique des architectes en matière d’équipements sportifs. On trouve par exemple le projet Airship Stadium of world Peace (ASWP). Un stade volant imaginé pour les Jeux Olympiques du futur, véhiculant un beau concept de paix et d’universalité. Le stade pourrait parcourir le pays hôte puis se déplacer de pays en pays au fil des compétitions. Ce projet a reçu le prix d’honneur au concours d’architecture « Stadium of Tomorrow » organisé par l’agence Populous en 2012 en Corée-du-Sud. 
Autre projet fou présenté à Lausanne, « Le Gardian stadium » pour le nouveau Stade Dalian Shide en Chine et porté par le cabinet NBBJ : un concept inédit où l’arène du stade classique éclate pour faire place à des tribunes complètement ouvertes sur la ville. L’idée est de mettre le stade au cœur de la ville, de le rendre très accessible et convivial, avec une structure légère et organique. 

A découvrir également dans l’expo Stades, le surprenant stade Kofun au Japon imaginé par l’agence française DGT pour le nouveau stade national de Tokyo. Complètement recouvert de végétation, la construction a l’air d’émerger de terre, véritable hommage à la nature et à la culture japonaise ancestrale. Un lieu de partage propice aux échanges et aux promenades. Il dispose d’un toit rétractable afin de pouvoir utiliser l'installation quelle que soit la météo. Petit plus écologique, pendant les périodes d'inoccupation du stade, l'énergie serait partagée avec le quartier voisin. L'eau de pluie serait collectée et redistribuée sous forme d’une légère brume sur le toit-forêt. 

Si ces projets paraissent complètement fous, ils n’en demeurent pas moins dans l’air de temps, dans une même quête plus responsable et respectueuse de l’environnement, tout en favorisant le bien-être des spectateurs. » 

Source : A quoi ressembleront les stades du futur ? Carine Lepied, le 20 octobre 2016 

Sans contrainte budgétaire, imaginez votre stade (ou arena) du futur en prenant tout de même soin d’expliquer quelles fonctionnalités répondent à quels besoins des fans. 

Sujet 2 : 
« En plus des réseaux 4G qui s’ancrent toujours plus profondément dans les stades et grande salles de spectacles, nombreux sont les stades qui ont pris l’initiative de déployer des réseaux Wifi HD pouvant supporter des dizaines de milliers de connections simultanées. Stade de France et Parc des Princes à Paris, Parc OL à Lyon, Allianz Riviera à Nice, stade Bordeaux Atlantique à Bordeaux, Orange Vélodrome à Marseille et tout récemment le Stade Ernest Wallon, propriété du Stade Toulousain, qui devient le premier stade de rugby 100% connecté d’Europe et l’un des stades les mieux connectés du monde. 

Ces importants investissements nécessitent alors de repenser le business model de ces stades pour que les exploitants y trouvent de nouvelles sources de revenus, avec comme axe de réflexion stratégique l’expérience spectateur. 

Avec des produits et services plus riches et en plus grands nombre, l’augmentation du panier moyen est une des pistes privilégiée. De quelques euros en moyenne par match en France, il peut atteindre la centaine de dollars aux Etats-Unis pour certains évènements (ex : Superbowl). L’objectif étant d’amener les spectateurs à consommer durant l’évènement et/ou mieux s’équiper pour supporter leur équipe. L’exploitation du Big Data généré́ dans ces structures entièrement connectées permet d’optimiser les produit et services de manière ciblée et réactive. 

L’expérience du spectateur évolue donc, et l’expérience offerte s’adapte à cette évolution. Parfois considéré́ comme nocif dans l’appréciation d’un spectacle sportif, le digital n’a pas vocation à remplacer les pures émotions du sport, mais de jouer le rôle de stimulateur afin de rendre l’expérience plus connectée, sociale et interactive. Il ne doit pas les empêcher de voir mais leur faire voir plus, et mieux, afin d’amener les spectateurs à se rendre de nouveau dans le berceau des émotions du sport : le stade. » 

Source : extrait de « Révolution numérique des stades : vers une expérience encore plus riche » Publié le 22 Septembre 2016 par Mohamed Idoubella sur orange-business.com 

A quelles évolutions des modalités de consommation du spectacle sportif le stade connecté peut-il répondre ? 


Sujet 3 : 
en avril 2014 s’est déroulé le Sport Consulting Challenge, présenté comme  « le plus grand concours de consulting sportif européen. » Le concours stipule : « Par équipes de 3 à 5, ils (les participants) sont invités à réfléchir autour d’une problématique liée à l’industrie du sport. Cette année, les infrastructures sportives sont à l’honneur et les candidats tableront sur la problématique suivante : « Avant, pendant, après l’événement sportif, quelle nouvelle expérience pour le spectateur ? » 

Il s’agit en effet d’amener à une réflexion autour du stade de demain et à la place du spectateur tout au long de l’événement. Un jury d’experts sélectionnera les meilleurs travaux.» Le jury était composé de : Jean-Marc Mickeler (DHR – Deloitte), Stéphane Pottier (Vice-Président – Lagardère Unlimited Stadium Solutions), Bruno Belgodère (Responsable pôle finance et marketing – UCPF), Audrey Baradat (Responsable des partenariats – Deezer), Félicien Laborde (Chargé des nouvelles infrastructures – AS Monaco), Bruno Lalande (Directeur de la stratégie EMEA – Repucom), Stéphane Thuillier (Co-fondateur – TeamStadia), David Tomaszek (Co-fondateur – Sponsoring.fr), Benjamin Viard (Directeur département stades – LFP), Sophie Kamoun (Fondatrice – Sophie Kamoun Communication), Pierre Mbas (Directeur des partenariats et des programmes – Diambars), Conrad Painvin (Coordinateur réseau – Havas Sports & Entertainment). 

Comment auriez vous abordé cette problématique ?

D'autres sujets d'examens (2012, 2013, 2014, 2015)

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