lundi 30 juillet 2012

Du sport à écouter sur France Culture

A la fin du mois de juin, je vous proposais une sélection d'émissions de Radio France qui parlaient de sport. Je me prête à nouveau à cet exercice en vous soumettant quelques conseils radiophoniques piochés sur la station France Culture. Sans compter les deux premières toujours en cours de diffusion pour coller à l'actualité olympique, c'est pas moins de 16 émissions que je vous invite à écouter. L'ordre est chronologique (du plus récent au plus ancien). Je reproduis entre guillemets les présentations faites sur les sites des émissions. Les liens vous y mènerons et vous dénicherez facilement un podcast ou du streaming. Bonne écoute.


L'Étiquette olympique (du lundi au vendredi de 14h26 à 14h30, durée moyenne : 3 minutes) :
 "L’Étiquette olympique prouve par l’exemple qu’il ne suffit pas de participer, ni même de gagner pour entrer dans la légende de la plus célèbre des compétitions sportives. L’aptitude aux efforts inutiles, à la gesticulation gratuite, aux exploits incongrus a toujours caractérisé le véritable champion. Les anecdotes insolites fourmillent et les héros malheureux sont légion. L’ambition de cette chronique est d’insuffler le goût du carnaval chez les futurs champions et de promouvoir la réhabilitation du croquet aux Jeux olympiques."


A vos marques, prêts, partez !  (du lundi au vendredi de 7h10 à 7h20, durée moyenne : 3 minutes) :
"2012, Année Olympique ! Avec les Jeux de la XXXème Olympiade de l’ère moderne, à Londres du 27 juillet au 12 août 2012, les meilleurs athlètes au monde se retrouvent pour honorer la devise de ces jeux ancestraux, « Citius, altus, fortus » (plus vite, plus haut, plus fort), et tenter d’inscrire leur nom dans cette histoire internationale qui s’écrit tous les quatre ans.
Un rendez-vous unique dans la carrière d’un sportif, une consécration entourée de symboles et de valeurs liées à l’olympisme, et la fierté de faire partie de ce cercle des héros !
Depuis les premiers jeux de l’ère moderne, relancés par le baron Pierre de Coubertin en 1894, toutes ces Olympiades ont suscité intérêt, engouement, passion, réaction... que l’on soit sportif de haut niveau, acteur des Jeux, journaliste ou tout simplement spectateur. Du décorum au podium, c’est un véritable patrimoine mémoriel, culturel et sentimental qui a pu se constituer au fil du temps chez un certain nombre d’entre nous, sur fond de passion pour le sport en général, et pour la place des athlètes français en particulier.
Car cette arène est le lieu de tous les bonheurs et de toutes les douleurs, du vainqueur au médaillé du cœur. Et au-delà des exploits sportifs, ce sont des histoires humaines qui éclatent au grand jour à cette occasion. Quant il ne s’agit pas d’enjeux politiques, diplomatiques ou économiques qui s’emparent du rendez-vous comme d’une caisse de résonance.
Pour rendre ce temps fort, Aurélie Luneau a choisi de donner la parole à cinq personnalités (sportifs, écrivain, réalisateur de cinéma, journaliste), et de revivre avec eux leurs grands moments de l'histoire du sport. Une plongée dans leur panthéon olympique et sportif, riche des plus beaux dépassements de soi, avec parfois des dixièmes de seconde qui ont pu faire basculer des vies !
Au fil de l’été de France Culture, nous voyagerons dans les souvenirs de chacune de ces personnalités choisies.
  • Benoît Heimermann, journaliste de l’Equipe Magazine. Du 23 juillet au 27 juillet.
  • Florian Rousseau, triple champion olympique sur piste en 1996 et 2000 dans les disciplines du sprint, et titulaire de 10 médailles d'or mondiales, aujourd'hui entraîneur national, responsable du pole France « sprint » à l'INSEP à Paris. Du 30 juillet au 3 août.
  • Emilie Le Pennec, première française championne olympique de gymnastique, médaille d’or à Athènes en 2004 et championne d’Europe, aujourd’hui kinésithérapeute à Paris. Du 6 août au 10 août.
  • Le réalisateur Régis Wargnier. Du 13 août au 17 août.
  • L’écrivain Philippe Delerm. Du 20 août au 24 août."
Londres 2012 : la guerre des images, un sport olympique ? Emission "du Grain à Moudre d'été" du 27 juillet
"Vendredi 27 juillet, alors que les feux d'artifices seront prêts à s'envoler, Du Grain à moudre l'été et ses invités ouvriront la cérémonie des Jeux Olympiques avant l'heure. Musique, chorégraphie, costumes, mise en scène on ne peut plus maîtrisée : le spectacle est ouvert et les enjeux sont lourds.   Chacun tentera d'obtenir la plus belle image, celle qui sublimera, non seulement l'athlète, mais aussi la nation toute entière. A l'heure d'une compétition économique sans bornes, les JO peuvent-ils seulement rester une rencontre sportive ? Tentons de démêler le noeud de cette nouvelle guerre des images qui s'annonce...
  • Avec Raymond Depardon, photographe, réalisateur, journaliste et scénariste, auteur de J.O. chez Points paru en juin 2012. 
  • Georges Vigarello, historien des pratiques corporelles, de l’hygiène et des pratiques de santé, de la violence physique, des normes et des pratiques d’apparence physique. Auteur de Du jeu ancien au show sportif, la naissance d’un mythe au Seuil en 2002 et de Passion sport, Histoire d’une culture chez Textuel en 2000. 
  • Jean-Paul Jaud, réalisateur de films écologiques, il a contribué à faire évoluer la façon de filmer le sport chez Canal+ notamment, introduisant un montage cinématographique dans la réalisation des matchs de football et des directs de sport. Il a réalisé Severn, nos la voix de nos enfants en 2009 et Nos enfants nous accuserons chez J+B Productions en 2008. "

Jean-Paul Jaud et Georges Vigarello

Pierre de Coubertin. Emission "Une vie, une oeuvre" du 21 juillet
"A la charnière du XIX et du XX siècles un personnage singulier et contradictoire : Pierre de Coubertin, dont le nom reste associé à la rénovation des Jeux Olympiques. Aristocrate issu d'une famille monarchiste, Coubertin se rallie à la République en 1887. Idéaliste, il portera toute sa vie avec passion et ténacité un projet éducatif et sportif. Car Pierre de Coubertin est avant tout un pédagogue qui veut transformer le modèle éducatif. La pratique sportive sera le moteur principal de cette réforme. Dans une France meurtrie par la défaite de 70, Coubertin veut introduire la pratique du sport dans les collèges et lycées afin de revivifier la jeunesse et de former de nouvelles élites. Face à la religiosité déclinante il souhaite façonner une morale nouvelle - morale laïque - apanage de l'homme nouveau. La rénovation des Jeux Olympiques était une idée dans l'air du temps mais Coubertin lui donne une dimension internationale. Il ne sera pas prophète en son pays et s'exilera en Suisse. Coubertin ne prendra pas la mesure du péril nazi et son refus de boycotter les Jeux de Berlin en 1936 projettera une ombre funeste sur son personnage historique. Oscillant entre tradition et modernité, rétif à certaines dynamiques sociales - le professionnalisme du sport, le féminisme, dépassé par son siècle, Pierre de Coubertin finira sa vie en Suisse, solitaire, ruiné, oublié de la France. Selon ses dernières volontés son coeur repose à Olympie. Avec : 
  • Daniel Bermond, journaliste littéraire et auteur de la biographie Pierre de Coubertin aux ed. Perrin Jean Durry, historien de l'olympisme auteur notamment de l'ouvrage "Le vrai Pierre de Coubertin" Comité français P. de Coubertin
  • Patrick Clastres, historien spécialiste du sport et de l'Olympisme, auteur de "Jeux Olympiques un siècle de passion" Ed. Les quatre chemins et de "Pierre de Coubertin mémoires de jeunesse" Nouveau monde Ed.
  • Georges Vigarello, philosophe historien, auteur de multiples ouvrages sur les pratiques corporelles et les représentations du corps"
Je me souviens de Jacques Anquetil. Emission "Répliques" du 21 juillet avec Paul Fournel, ecrivain français et Cyrille Guimard, coureur cycliste devenu directeur sportif

A.Finkielkraut, C.Guimard, P. Fournel
Londres à l'heure des JO : les défis de la rénovation. Dans "Le magazine de la rédaction" du 20 juillet
"Dans une semaine, les yeux du monde entier seront braqués sur Londres, hôte des Jeux olympiques 2012, qui débuteront le 27 juillet. Londres, la plus grande ville d’Europe : 8 millions d’habitants. 15 fois Paris intra-muros !  La capitale britannique est considérée comme l’une des trois villes globales, avec New-York et Tokyo. Une capitale historique, économique, financière, culturelle, politique, diplomatique…  L’un des lieux au monde les plus dynamiques, les plus innovants, les plus surprenants, les plus inégalitaires aussi. Au fil des siècles, la ville a résisté aux invasions, aux incendies, aux épidémies ou aux bombardements. Londres s’adapte, Londres est même souvent en avance sur son temps.  Nous nous arrêtons ce soir sur les bords de la Tamise pour découvrir les récentes métamorphoses de la ville-hôte des JO. "Londres à l'heure des JO : les défis de la rénovation", c'est un reportage de Franck Mathevon, présenté par Jean-Marc Chardon. Invité(s) :
  • Manuel Appert, maître de conférences à l'université de Lyon 2
  • Delphine Papin, docteur de l'Institut francais de géopolitique, Université Paris 8 et cartographe au journal Le Monde"



« Plus vite, plus haut, plus fort » : la science au service du sport. Dans l'émission "La Marche des sciences" du 19 juillet
"Que nous soyons sportif acteur de cette pratique, ou plus churchillien dans l'âme au point de reprendre pour soi le célèbre "No sport !" du premier ministre britannique qui expliquait ainsi sa longévité, le sport est au coeur de nos vies. Médiatiquement, il génère un engouement jamais désavoué, et médicalement, il est plus souvent préconisé par les médecins, veilleurs de nos santés... !
Mais en dehors de la partie émergée de cet univers, et des thèmes récurrents qui reviennent fréquemment sur le devant de la scène populaire comme le dopage, par exemple, pour incarner le rapport entre le sport et la science, que sait-on de cet iceberg ? Quelles recherches sont menées par des scientifiques de différentes disciplines pour permettre d'atteindre de meilleures performances légalement, et depuis quand cherche t-on à analyser les records ? Qui a initié ce couple "science et sport" ? Qu’il s’agisse de la biologie humaine, de la physique, de la chimie du sport, ou de l’innovation technologique…, jusqu’où peut-on et doit-on aller sur ce terrain de la science ?
Que l'on soit athlète de haut niveau, s’entraînant comme un fou pendant 4 ans, plusieurs heures par jour, ou amoureux de la pratique sportive avec l'envie de dépasser ses limites du moment, un siècle de travaux scientifiques ont permis, aujourd'hui, d'offrir à chacun une préparation sportive à la carte... pour ne pas perdre sur la ligne, d’un battement de paupière !   "La science au service du sport", une histoire racontée, aujourd'hui, par nos deux invités,
  • Nunzio Lanotte, ingénieur, ancien pentathlète, fondateur en Italie d’Aplab (un bureau d’études d’ingénierie spécialisé dans les technologies appliquées au sport), il est aussi collaborateur régulier du Comité olympique italien. Il vient de faire paraître un livre très intéressant intitulé  Sportifs high tech  aux éditions Belin/Pour la Science.
  • Et Véronique Billat, professeur à l''université d'Evry, ancienne marathonienne et vice championne de cross country, directrice du « Laboratoire Inserm biologie intégrative des adaptations à l’exercice », auteur notamment du livre Physiologie et méthodologie de l’entraînement  dont la dernière version paraîtra en septembre."
L’archéologie aux jeux olympiques ? Emission "le salon noir" du 18 juillet
"Avec Jean-Paul Thuillier, Professeur à l’Ecole normale Supérieure, Ulm. Jean-Paul Thuillier est féru de sport et auteur d'une thèse sur le sport étrusque, il est désormais le spécialiste du sport antique. Élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé des lettres et membre de l'Ecole Française de Rome (1972-1975), il est professeur et directeur du Département des sciences de l'Antiquité à l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm."
Sport de haut niveau : où finit le corps, où commence la machine ?. Emission "du grain à moudre" du 12 juillet
"A moins d’une énorme surprise, Oscar Pistorius ne reviendra pas des Jeux olympiques de Londres avec une médaille. Engagé dans l’épreuve d’athlétisme du relais 4 x 400 m,  le sprinteur sud-africain, aux performances plus qu’honnêtes sur la distance (sous les 46’’), sans toutefois tutoyer les sommets, devrait se contenter d’un rôle de figuration. Qu’importe : il aura l’occasion d’étancher sa soif de performances quelques jours plus tard, à Londres, toujours, cette fois lors des jeux Paralympiques.
Oscar Pistorius sera le grand favori du 100 m, du 200 m et du 400 : distances sur lesquelles il est le tenant du titre. Agé de 25 ans, Pistorius est un cas à part dans le monde du sport de haut niveau. Amputé des 2 jambes -suite à une malformation- quelques mois seulement après sa naissance, venu sur le tard à l’athlétisme (il a 17 ans), le jeune homme, équipé de prothèses en fibres de carbone, va très vite surclasser ses rivaux handicapés, et revendiquer le droit de courir avec les valides. Un droit qui lui sera longtemps refusé, pour concurrence déloyale, ses prothèses étant censées lui donner un avantage sur ses concurrents.
Ce n’est plus le cas désormais. Oscar Pistorius l’a appris il y a tout juste une semaine : à Londres, il pourra courir aux côtés des valides. Une présence aux JO passionnante à plus d’un titre : par sa portée symbolique pour les personnes handicapées ; mais aussi et surtout par les questions universelles que soulève cet athlète si particulier, involontairement chargé de redéfinir à lui seul les nouvelles frontières de l’humain. « Sport de haut niveau : où finit le corps, où commence la machine ? » C’est notre sujet du jour. Invité(s) :
  • Bernard Andrieu, professeur en épistémologie du corps et des pratiques corporelles à l'Université Nancy 1
  • Stéphane Proia, psychologue, clinicien et psychothérapeute 
  • Eric de Léséleuc, maître de conférences à l'Université Montpellier 1"
Décryptage de la passion du vélo. Emission "La grande table" du 11 juillet 
"Pourquoi le vélo suscite-t-il autant de passion ? Pourquoi produit-il autant de littérature ? A l'occasion de la parution aux Editions du Seuil d'Anquetil tout seul de Paul Fournel, et alors que le Tour de France attaque aujourd'hui la première étape de haute montagne, trois amoureux du vélo sont autour de la table pour tenter de répondre à cette grande question : pourquoi les grands sportifs inspirent-ils autant les écrivains ? Avec
  • Gérard Mordillat : "Si le vélo est l'instrument de travail du cycliste, c'est celui de l'écrivain voire du cinéaste : le vélo fait écrire et fait tourner. Paul Fournel, en s'identifiant à Anquetil, fait un exercice de voltige, de grimpeur et de cycliste. La page blanche de l'écriture, l'asphalte de la route ne font qu'un."
  • Sébastien Balibar : "Les grands héros du cyclisme sont des héros romanesques ! dans la manière de courir, de gagner ou de perdre, il y a tout ce qui fait les bons romans : ces héros, pour le physicien que je suis, défient les lois de la nature et même la mort au point de la toucher parfois : autant de tragédies qui font "la légende des cycles..."
  • Etienne Klein : "Je ne vois pas de correspondance directe entre vélo et littérature : le vélo est un prétexte à la littérature : toute course se termine par une belle page, un bel article, un beau livre. L'Equipe à l'époque, Albert Londres, Antoine Blondin (exemples à l'appui), les cyclistes eux-mêmes, font de la littérature."
En quoi le sport est–il le miroir de notre société ? dans "Les matins", émission du 11 juillet
avec :

  • Xavier de la Porte Producteur de l’émission Place de la toile sur France Culture
  • Isabelle Queval Philosophe. Maître de conférences à l'université Paris-Descartes et chercheur au Centre de recherche Sens, Ethique, Société

Le cycle "le sport au delà du jeu" dans Cultures Monde du 9 au 12 juillet.
  • 1/4 - Jeux olympiques, instrument diplomatique, avec Patrick Clastres (historien, spécialiste de l’histoire du sport et de l’olympisme envisagés sous l’angle du politique et du culturel), Alain Nass (spécialiste de la Corée et de l’Asie du Nord-est) et Jérôme Gygax (chercheur associé à la fondation Pierre du Bois (Genève) auteur de Olympisme et Guerre froide culturelle, le prix de la victoire américaine, Ed. L'Harmattan, 2012)
  • 2/4 - Economie des JO : l'argent plus fort que l'or ? avec Wladimir Andreff (professeur émérite en sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, membre du comité scientifique du think tank Sport et Citoyenneté, auteur de La mondialisation économique du sport, Editions De Boeck, mars 2012), Laurent Acharian (senior manager spécialiste du sport chez PWC, ancien journaliste à L'Equipe Magazine, co-auteur d'une étude sur les médailles olympiques) et Hervé Martin-Delpierre (journaliste, auteur du documentaire Sport, Mafia et Corruption, Arte, mai 2012)
  • 3/4 - La dictature de la performance, avec Robert Redeker (philosophe, auteur de L'Emprise sportive, Ed. Bourin, 2012), Audren (auteur d'Il était une fois dans l'Est, Ed. L'ecole des loisirs, 2011) et Moustapha Kessous (journaliste au Monde, auteur des 100 histoires des JO, PUF, 2012)
  • 4/4 - Naissance et reconnaissance : la vie d'un sport, avec Philippe Tetart (historien du sport, maitre de conférences à l’Université du Maine. Auteur de Histoire du sport en France », Vuibert, 2007), Georges Jeanneau (secrétaire général de l’Association européenne des collectionneurs et historiens de golf. Auteur de « Le golf et les Jeux olympiques », Atlantica éditions, 2003) et    Sandrine Rangeon, joueuse de « Roller Derby » à Denver (Colorado, USA) et en équipe de France
Roller Derby = match France-Canada aver Francey Pants aka Sandrine Rangeon

L'empire du sport. Emission "Répliques" du 7 juillet. 
Invité(s) : 
  • Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie, spécialiste des penseurs allemands du XX° siècle, a publié plusieurs essais remarqués sur le sport, la technique et la religion
  • André Dussolier, comédien

Le football est-il soluble dans France Culture ? Cette interrogation est souvent revenue dans les commentaires qui ont accompagné la diffusion quotidienne de "Culture foot", chronique de Xavier de la Porte dans le journal de 12h30.  Pendant près de trois semaines nous avons tenté, avec le souci de rester fidèle à nos principes éditoriaux, de rendre compte de l’Euro 2012. D’une part parce que l’événement a occupé une place importante dans les sociétés européennes, d’autre part, parce qu’il pourrait bien nous en apprendre sur le moment où nous nous trouvons. Dans cet esprit, en point d’orgue à cette série de chroniques et pour prolonger le débat ouvert par nos auditeurs, Antoine Mercier propose de réfléchir de manière plus approfondie à la question du sport et de son traitement sur France Culture avec les deux meilleurs connaisseurs du sujet sur notre antenne : Xavier de la Porte et Alain Finkielkraut."
"L’échec sportif et médiatique de l'équipe de France de football. Les sales gosses ont encore frappé, peu inspirés sur le terrain et pas très polis dans les vestiaires mais les joueurs sont-ils seuls responsables de ce fiasco ? Les journalistes ont-ils pu et voulu enquêter convenablement sur la réalité de l'équipe de France ? Les médias ont-ils besoin de l'équipe de France pour vendre et donc de fabriquer des idoles ? Dérive uniquement française ? Questions posées à Dominique Sévérac, journaliste au service des sports du Parisien, Joachim Barbier (@joachimbarbier), journaliste à So Foot et Philippe Auclair (@PhilippeAuclair) correspondant de France Football et de RMC à Londres et consultant pour la BBC."

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